Vrai ou faux : l’impact de la voiture électrique sur l’environnement
Quel est l’impact de la voiture électrique sur notre environnement ? Une voiture électrique pollue-t-elle plus qu’une voiture thermique ? La question sur l’impact de la voiture électrique sur l’environnement intrigue de nombreuses personnes et c’est légitime.
Nous nous sommes penchés sur le sujet pour vous ! Dans cet article, vous trouverez enfin les réponses à vos questions. Alors vrai ou faux, quel est l’impact de la voiture électrique sur l’environnement ?
Vers une disparition des voitures thermiques ?
Aujourd’hui, les voitures électriques représentent 2,5% des ventes de voitures dans le monde. Un chiffre encore faible mais qui montre que le marché de la voiture électrique est en croissance et de plus en plus dynamique. L’année dernière, 2,2 millions de voitures neuves ont été immatriculées en France, et parmi elles 42.763 étaient des véhicules 100% électriques. Un chiffre en progression de 38% par rapport à celui enregistré en 2018 (31.055 unités).
De plus, certaines lois visant à interdire les ventes de voitures thermiques pourraient permettre aux voitures électriques de se développer encore plus vite. En effet, l’Assemblée nationale a voté, la fin de la commercialisation des véhicules à moteur essence ou diesel en 2040. Une idée qui plaît à la ville de Paris qui souhaite elle en finir avec le Diesel d’ici à 2024 et avec l’essence en 2030.
Aujourd’hui, la voiture électrique est au cœur de la stratégie des constructeurs automobiles car elle représente l’avenir du secteur avec des technologies qui permettent de relever les défis climatiques. À partir de 2021, les voitures vendues dans l’Union Européenne ne devront pas rejeter plus de 95 g de CO2 par km contre 130 g par km aujourd’hui. Les constructeurs parient sur l’électrification de leurs gammes pour réduire les émissions de CO2, ce qui permet au secteur de se développer de plus en plus et d’apporter plus de choix aux usagers.
On peut désormais trouver de nombreux modèles électriques, du SUV électrique à la citadine électrique.
Conclusion : VRAI – d’ici à 2030, les voitures électriques vont prendre la relève des voitures essence et diesel actuellement sur nos routes.
L’impact écologique de la voiture électrique est-il meilleur que celui des voitures thermiques ?
Lorsque l’on souhaite acheter une voiture électrique, l’une des premières raisons pouvant pousser à en choisir une et sans doute son impact écologique. Sur le plan environnemental, la voiture électrique gagne haut la main par rapport à la voiture thermique. Selon une étude menée par l’ADEME en partenariat avec la FNE, la voiture électrique émet entre 2 et 3 fois moins de CO2 qu’une voiture thermique si l’on prend en compte l’ensemble de son cycle de vie.
En effet, la voiture électrique contribue à l’amélioration de la qualité de l’air dans les villes. Sans sortie d’échappement, les voitures électriques ne produisent aucune émission de dioxyde de carbone lors de la conduite. Cela réduit considérablement la pollution de l’air. En termes simples, les voitures électriques nous donnent des rues plus propres, ce qui fait de nos villes un meilleur endroit pour tout le monde.
La seule émission possible de pollution lorsqu’une voiture électrique roule est celle liée à la production de l’électricité utilisée pour recharger la batterie. Pour limiter d’autant plus les émissions, il est facilement possible de recharger votre voiture électrique avec de l’électricité verte.
Conclusion : VRAI – les voitures électriques permettent de réduire les émission de gaz à effet de serre de manière significative par rapport aux véhicules traditionnels, bien qu’elles ne soient pas complètement zéro émission.
Les voitures électriques présentent-elles des avantages autres que l’écologie ?
Au cours des dernières années, les achats de voitures électriques n’ont fait qu’augmenter. Actuellement, on compte près de 5,1 millions de véhicules électriques sur les routes du monde entier et cela ne fera que de croître dans les prochaines années. On estime pour 2020 près d’1 million de voitures électriques vendues dans le monde et le chiffre augmentera à 7 millions en 2025. En 2037, le nombre de ventes de voitures électriques pourrait dépasser celui des thermiques. Ce qui serait une première car la voiture thermique a toujours surclassé ses concurrents.
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles on pourrait envisager de passer à la voiture électrique, voici les principales :
1) Économique à l’utilisation : avec une voiture électrique, vous êtes sûr de faire des économies, effectuer 100 kilomètres en voiture électrique coûte environ 2 € en électricité, contre 8,50 € de carburant avec un modèle diesel équivalent ou 11,50 € s’il s’agit d’un véhicule à essence. Vous pouvez facilement calculer vos économies avec notre simulateur.
2) Faible coût d’entretien : sur une voiture électrique, les pièces d’usure à changer sont limitées. Les pièces en mouvement étant moins nombreuses, le moteur électrique pouvant accumuler des centaines de milliers de kilomètres sans faillir, la fiabilité globale des VE est incomparable face aux modèles thermiques. D’où des économies d’entretien qui viennent s’ajouter à ceux sur l’énergie à l’utilisation.
3) Un futur prometteur : si l’on devait résumer les raisons de choisir la voiture électrique, on pourrait dire en quelque sorte que la voiture électrique, c’est l’avenir. Plus rentables, plus fiables et plus durables, les voitures électriques sont aussi vouées à devenir de plus en plus communes. Des plans d’action gouvernementaux prévoient ainsi de favoriser la voiture électrique en installant différentes infrastructures comme les bornes de recharge. Et certaines villes comme Paris, Nice ou encore Aix-en-Provence proposent déjà le stationnement gratuit pour ses utilisateurs de VE.
Conclusion : VRAI – en plus d’être “écologiques”, les voitures électriques peuvent être plus intéressantes économiquement.
La croissance de la voiture électrique est-il un problème pour la production d’électricité française ?
À l’horizon 2035, les voitures électriques pourraient représenter entre 20% et 40% du parc automobile français, soit entre 7 et 16 millions de véhicules particuliers et utilitaires. Mais quel sera l’impact pour la production d’électricité française ?
D’après une étude réalisée par RTE et Avere-France sur les enjeux du développement de l’électromobilité pour le système électrique. La consommation d’énergie liée au développement de la voiture électrique ne devrait pas excéder de 48 TWh en 2035, soit 10% de la consommation française.
Ainsi, 16 millions de voitures électriques en circulation ne semblent pas être un danger pour la stabilité du réseau puisque cette consommation est moins importante que celle du chauffage résidentiel et est inférieure à l’augmentation de la consommation observée en France entre 2000 et 2010.
Ce niveau de consommation n’impacte également pas la sécurité d’approvisionnement en électricité de la France. Les périodes de forts déplacements comme les vacances scolaires ou les départs en week-end ne constituent pas un motif d’inquiétude, les pics de consommation n’interviennent pas durant ces périodes au cours desquelles le système électrique dispose de marges abondantes.
Conclusion : FAUX – le réseau électrique français peut largement recharger les voitures électriques des Français, sans aucun risque pour la stabilité de la fourniture d’énergie.
La production de voiture électrique a-t-elle un impact négatif pour l’environnement ?
La fabrication de voitures électriques consomme beaucoup d’énergie. Les émissions créées lors de la production d’une voiture électrique ont tendance à être plus élevées qu’une voiture conventionnelle. Cela est dû à la fabrication de batteries au lithium-ion qui sont une partie essentielle d’une voiture électrique. Plus d’un tiers des émissions de CO2 à vie d’une voiture électrique proviennent de l’énergie utilisée pour fabriquer la voiture elle-même.
Même après avoir pris en compte la fabrication des batteries, les voitures électriques restent une option plus écologique. Cela est dû à la réduction des émissions créée au cours de la vie de la voiture. Pour ce qui est du cycle de vie d’une batterie, elle varie selon les modèles car toutes les marques n’utilisent pas les mêmes batteries, les performances sont donc variables. Néanmoins, on estime que la durée de vie moyenne exploitable d’une batterie est de 10 à 15 ans selon l’utilisation.
Au niveau du recyclage, près de 20 000 tonnes de batteries de voitures électriques sont recyclées à l’échelle d’un an en France. Un chiffre qui ne fera qu’augmenter à près de 700 000 tonnes en 2035.
Conclusion : VRAI, cependant sur le cycle de vie complet d’une voiture électrique, ces émissions supplémentaires à la production sont largement compensées par des kilomètres sur les routes avec très peu de pollution par rapport aux voitures thermiques.
Une solution écologique choisie par l’État et soutenue par des subventions
À mesure que la technologie progresse, cela change pour le mieux. Avec des techniques de fabrication et des matériaux plus efficaces, la quantité d’émissions créées lors de la production de batteries s’améliorera et sera donc plus écologique.
L’État investit grandement sur le marché de la voiture électrique comme par exemple avec “l’Airbus des batteries” lancé par Emmanuel Macron. Cet investissement des groupes Salf et PSA s’inscrit dans le projet “d’alliance européenne pour les batteries” qui bénéficiera de 3,2 milliards d’euros d’argent public d’ici 2030, dans le but de produire en France et en Allemagne un million de batteries par an.
De plus, le 26 mai dernier, le président de la République Emmanuel Macron a présenté depuis l’usine Valeo d’Étables son plan de soutien pour le secteur de l’automobile durement touché par la crise du Covid-19.
Dans lequel, il a annoncé une augmentation du bonus écologique et de la prime à la conversion mais les annonces ne s’arrêtent pas là. Puisque, dès cette année 150 millions d’euros seront consacrés à la recherche et développement, notamment dans le cadre du 4ème Programme d’investissements d’avenir (PIA) sur la période 2021-2025. Les projets retenus doivent être « en cohérence avec les axes prioritaires de la feuille de route technologique liés au véhicule du futur, validés par un comité d’orientation réunissant l’État et la filière ».
Les technologies visées sont notamment les moteurs électriques pour véhicules hybrides essence dans les petits segments (urbains, péri-urbains), les systèmes hydrogène, les composants d’électronique de puissance, et les batteries.
Un verdict en faveur de l’électrique
Contrairement à ce que l’on entend parfois, dans un match au sommet sur la voiture avec le plus faible impact environnemental, c’est bien la voiture électrique qui remporte le trophée, même en prenant en compte les batteries et la production de l’électricité. Vous savez donc quelle voiture privilégier lors d’un futur achat. Notre planète vous en sera reconnaissante !
Préparer l’acquisition d’une voiture électrique
Vous êtes convaincus ? L’achat d’une voiture électrique n’est pas si différent de l’achat d’une voiture thermique.
Des comparateurs de véhicules électriques en ligne vous aiguillent dans votre choix. Notre partenaire Beev a lancé un simulateur pour choisir la voiture électrique la plus adaptée à votre usage.
Pour vous aider dans votre achat, il existe les mêmes prêts auto pour les voitures électriques que les autres types de véhicules.
Vous n’avez pas encore de voiture tout court, et pas encore le permis, mais déjà convaincu par l’électrique ? Des entreprises comme Ornikar permettent de passer son permis de conduire facilement et à moindre coût. De quoi vous permettre de rouler en électrique au plus vite !